Anne N. Lanci, née en Région parisienne est une artiste plasticienne installée en région de Bourgogne.
Remarquée au Salon de la Jeune peinture au Grand Palais, par S.Correard, elle produit depuis trente ans, une œuvre protéiforme, de l’abstraction inspirée par les musiques répétitives de Steve Reich, Phil Glass, par des suites (Fibonacci), figuration et anamorphoses installations (Land art, art conceptuel).
Les pratiques de dessin, peinture, photographie, volume constituent peu à peu les orientations de sa recherche artistique, nourrie par la sociologie, la poésie et littérature et ses activités en parallèle de restauration et de relevés de peintures murales (Musée des Monuments français, Paris).
Ses séries géométriques sont marquées des influences des artistes concrets et Morellet. Elle re tourne ensuite à la figuration par l’œuvre de Artaud, interroge les codes de la représentation sociale, les valeurs esthétiques par les anamorphoses en peinture ( à la fin des années 80).
Son travail de graphiste ( Ville de Dijon, Frac Bourgogne, Réunion des Musées nationaux) en lien avec le Print, la conduisent à réaliser l’ensemble des portraits tramés (Trames Benday), influencée par l’œuvre de Boltanski (années 90). Son inscription au milieu artistique dijonnais et sa rencontre avec Gaspard R., Ming, Carlos Castillo l’amènent à appréhender l’espace par des installations éphémères (1991 Légende, Musée Archéologique , 1994 Du Côté des Petites fleurs, Muséum de Dijon, 1995 Comme des Bêtes)et à inviter le Public à appréhender sa relation avec l’Histoire, la Nature, les contes. Dans le Clunysois, elle poursuit la création en dessin ( depuis les années 2000), en Land Art. Elle reçoit sa première commande publique en 2001 et crée une fresque contemporaine des devises De la République pour la façade de l’Hôtel de Ville de Montceau-les-Mines (Trentième anniversaire de la CUCM de Le Creusot : « 1 Communauté de Communes, 16 communes, 16 artistes »).
Elle est invitée à réaliser sa 3ème exposition personnelle au Muséum d’histoire naturelle à Dijon (2014 Bleu comme une orange) et régulièrement aux Journées Européennes du Patrimoine (« ETRE», installation 2015, Beaumont-Sur-Grosne, « GEA » installation2019, Mâcon) et crée l’évènement Bannières d’artistes (en 2019), estampes contemporaines d’artistes dans la rue.
A ce jour, elle développe de nouvelles recherches picturales à son atelier. Ses créations ont été présentées hors hexagone. Sa démarche a participé à la modification de la conception philosophique du rôle de l’artiste et de la fonction sociale de l’art.